Escadron de redressement cherche plusieurs KAPOS pour leur camp d’écrasement.
ETUDES : aucune est un atout. CEB à la limite (permettra de compter les prisonniers et faire de petits rapports) PROFIL : être BANAL est essentiel. Il n’est pas nécessaire d’être un psychopathe (ce qui complique souvent la situation) mais quelqu’un qui est des plus normal. Qui s’inscrit dans un CONFORMISME absolu. Etre PROCÉDURIER est un atout majeur. Avoir un niveau de réflexion irréductiblement fidèle à la hiérarchie (Au Père de la Patrie) Le QI (sauf exceptions) doit se situer en dessous de la moyenne voire juste vers les 100 après analyse de la situation. Le candidat ne doit avoir aucun lien avec le monde des idées. Surtout au niveau du concept de « doute » de Descartes.
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Les gens qui veulent montrer qu’ils travaillent beaucoup dans un cadre « à hautes responsabilités », parlent novenglish, font des « calls » et du « management », font le « show » dans la mise en œuvre de leur « bullshit job » et sont toujours beaucoup plus agité, comme des ventilateurs à tête tournante, qu’un fonctionnaire paresseux. Sans horaires et en ayant oublié une éventuelle famille, ils produisent des « rétros plannings » avec plans B vingt-quatre heures sur vingt-quatre ou autres exigences dont l’intérêt est discutable. Leur illusoire importance de cadres sans objets n’est que du vide. Petite bévue sémantique : ne dites pas "COACH DE VIE" mais bien "COACH DE VIDE" La fumisterie du "bien être", du "développement personnel" Juste une arnaque financière très juteuse pour fournir des concepts vides de sens tellement ce sont des lieux communs. C'est une pseudo psychologie bas de gamme IKEA encadrée par un jargon très limité et ultra répétitif. Cela ressemble furieusement à la novlangue d'Orwell. Il s'agit de bêtifier le peuple. et ensuite ??? CLIQUEZ SUR : LE BUSINESS DU BONHEUR Documentaire ARTE Trouver son "moi authentique", cultiver ses forces intérieures, juguler ses émotions négatives, développer son optimisme… Les préceptes du développement personnel s’appuient sur la psychologie positive, une discipline apparue dans la recherche universitaire aux États-Unis à la fin des années 1990 qui présente le bonheur comme un choix ne dépendant pas de contingences extérieures (Dieu, le destin...) mais d’une initiative proactive. Une hypothèse réfutée par de nombreux sociologues, dont Nicolas Marquis, qui y voit un terreau favorable à la culpabilisation et une alliée de l’idéologie méritocrate. Pour son confrère suédois, Carl Cederström, la psychologie positive fait même le lit du conservatisme qui tend à normaliser les inégalités sociales, l’antienne du : "si vous êtes pauvre, c’est que vous l’avez choisi". Malgré le scepticisme des chercheurs européens, la notion s’est imposée sur le continent par le biais du secteur privé, les entreprises ayant massivement adopté les techniques de management américaines. Team building pour favoriser l’émulation de l’esprit d’équipe, expression de "signes de reconnaissance positifs" pour encourager les bons comportements, embauche de chief happiness officers ("responsables du bonheur") au sein des sociétés… Pour la professeure en psychologie positive Judith Mangelsdorf, "il ne s’agit pas d’utiliser [la psychologie positive] pour rendre les employés encore plus résilients et opérationnels dans le but d’augmenter les profits de l’entreprise, mais de rendre le travail plus humain". Une affirmation rejetée par les universitaires, qui voient dans cette mouvance une manière de réduire la masse laborieuse à une ressource à épuiser. Ou de la museler en l’encourageant à taire ses critiques, trop négatives, voire à accepter des conditions de travail de plus en plus difficiles. Les dirigeants politiques l’ont eux aussi compris : se montrer intéressé par le bien-être de ses concitoyens paye. Ainsi, tout juste élu premier Ministre, David Cameron annonçait la mise en place d’instruments de mesure du bonheur de la population britannique. Quelques semaines plus tard seulement, à l’automne 2010, il annonçait également le plan d’austérité le plus sévère que le pays ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale... Obsession contemporaine Les fondateurs et les défenseurs de la psychologie positive (le chercheur américain Martin Seligman, l’économiste anglais Richard Layard, le psychiatre Christophe André...), ainsi que ceux qui la critiquent (la docteure en philosophie Julia de Funès, les sociologues Éva Illouz et William Davies...) confrontent leurs idées au sein de l’enquête fouillée de Claire Alet, qui questionne l’obsession contemporaine et occidentale pour le bonheur, alors que la consommation d’antidépresseurs augmente et que se multiplient dépressions et burn-out. Réalisation: Jean-Christophe Ribot Jean-Christophe Ribot Un petit tour sous le revers de l'histoire du IIIème Reich. Un nouvel angle d'approche. De quoi intriguer et donner, une fois de plus, envie de se suicider face à l'aberration humaine. "L'ordre du jour" d'Eric Vuillard. Un roman puissant au style original, érudit, charpenté et concis. N'en déplaise, en général, aux détracteurs des prix littéraires - surtout le Goncourt (tout est truqué ...) - et en particulier, aux détracteurs de l'auteur, si tel est le cas. (Le succès est souvent haït) Un régal intelligent. Et n'oublions pas que l'argent de riches industriels - dont les sociétés fonctionnent toujours à l'heure actuelle - a servi à financer cet état violent et vulgaire. Rien de neuf à l'horizon ... |
AuteurFrançois Harray (photographe - écrivain - historien de l'art) Catégories
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Mai 2023
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