1977, à la vision du film "Saterday night fever" la vie de Gabriel, 15 ans, bascule ...
Je vous invite à lire ma nouvelle éponyme dans la revue littéraire Marginales https://www.marginales.be/saturday-night-fever/ Démian, l’ange du Malin Ô ces longs cils noirs jais qui soulignent d’un écrin ses grands yeux sombres Son visage et son corps tannés par le désert pour qui l’humanité se damnerait Une tuerie de l'amour sans équivalent Il pourrait noyer femmes et hommes qui le suivent dans une mer déchainée, non pas grâce à la musique, mais juste en les invitant à dévorer les mouvements de son popotin bien ferme et tout rond qui s'immergent dans les eaux froides Des Trolls, surtout des Incubes, mais aussi les Elfes et autres Farfelus racontent qu’en quelques voyages, il vida la terre de nombreux soupirants Moi je vais m’éclater ailleurs Chez les fous possédés par le feu Démian est le descendant direct de l'Empereur romain Varius Héliogabale mais aussi d'Abraxas (infos suivront dans un billet ultérieur) En outre, après le roman éponyme d'Hermann Hesse , Démian est devenu l'un des protagonistes principal de mon dernier roman saga "Le Bataillon Sacré" Buste d'Héliogabale
Héliogabale ou Élagabal (Varius Avitus Bassianus) (né v. 203 à Émèse, en Syrie et mort le 11 mars 222) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. "Le Bataillon sacré" est le titre de mon nouveau roman à venir. Pour l'instant, seul le tome 1 est terminé. Il s'agit d'un commando secret universitaire qui va tenter d'éliminer les destructeurs de notre planète et de l'humanité, dont les principaux acteurs que représentent les ultras riches. Pour arriver à ses fins, il va utiliser une arme inimaginable mais imparable. Cette mission va débuter dans la Megalopolis grâce à Démian, Sasha et Gabriel: un trouple passionné qui n'a pas peur de grand-chose ... sauf de perdre l'amour. Voici l'incipit (provisoire) du roman "Le Bataillon Sacré" Demian, l’homme le plus beau du monde, était un rebelle pimenté d’une sensualité atomique. Personne n’était indifférent à cet encombrant de la vie. Il se dissimulait entre le diable et l’ange. Il était la quintessence de l’humain complet. Celui qui mixait les extrêmes en une bouillie agitée. Quant à sa silhouette, elle empestait la jouissance au-delà du supportable. Histoire de bien finir, combien de bougres n’eurent-ils pas envie de lui lécher son fessu rebondissant puis de poser le canon d’un revolver sur leur tempe.
Demian était-il une erreur de la nature ? Peu porté sur lui-même malgré les faux-semblants, il exécrait aborder son sujet pour une raison particulière. Lorsque des fanatiques décrivaient en sa présence les atouts de ses atours, ses coups de griffes tailladaient leurs minois. J'ai foncé comme cela en trottinette, par amour absolu, dans un beau jeune homme pour faire connaissance. Mais après j'ai eu des ennuis. Il m'a cassé la gueule.
Mauvaise journée. En attendant que cela passe, Cupidon s'est planqué dans un Snack juste derrière l’hôpital. A l'heure du déjeuner, il m'a offert un "Durum salade tout" en lieu et place d'une flèche. Le pauvre. J’ai rêvé qu’un esprit maléfique est venu m’embrasser « La littérature est l'essentiel, ou n'est rien. Le Mal - une forme aiguë du Mal - dont elle est l'expression, a pour nous, je le crois, la valeur souveraine. Mais cette conception ne commande pas l'absence de morale, elle exige une "hypermorale".[…] (George Bataille) Lucifer declined from Franz Von Stuck, 2018 Les hommes éclatants ont un penchant pour les lieux obscurs – Chateaubriand
On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments - Henri Jeanson C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature - André Gide Ce sont toujours nos bons sentiments qui nous font faire de vilaines choses - Jean Anouilh Un jour, j’ai vu un beau visage. Il était dur. Il inspirait le danger. Un vrai. J’ai tout fait pour le rencontrer. Nous nous sommes rencontrés. Trente ans plus tard, nous sommes toujours en guerre. Chaque jour. Une nuit enivrée, il m'a dit : mon chéri Un petit tour sous le revers de l'histoire du IIIème Reich. Un nouvel angle d'approche. De quoi intriguer et donner, une fois de plus, envie de se suicider face à l'aberration humaine. "L'ordre du jour" d'Eric Vuillard. Un roman puissant au style original, érudit, charpenté et concis. N'en déplaise, en général, aux détracteurs des prix littéraires - surtout le Goncourt (tout est truqué ...) - et en particulier, aux détracteurs de l'auteur, si tel est le cas. (Le succès est souvent haït) Un régal intelligent. Et n'oublions pas que l'argent de riches industriels - dont les sociétés fonctionnent toujours à l'heure actuelle - a servi à financer cet état violent et vulgaire. Rien de neuf à l'horizon ... Les mots se lâchent, les actes aussi.
Lorsque le président des Etats-Unis déclare qu’il faut se protéger des migrants mexicains grâce à un mur, dès le lendemain de son investiture, des enfants latinos se font tabasser par leurs camarades à l’école. Lorsque l’administration Poutine légifère contre toute information concernant les LGBTQI au prétexte de protéger les enfants russes, dès le lendemain, des groupuscules skinheads agressent des gays et filment des séances de torture à visage découvert. Des humiliations largement diffusées sur lesréseaux sociaux. Les lois répressives et les appels à dénonciation sont aussi l’apanage de certains leaders de pays d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. On a même vu qu’en France, les débats autour de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe ont conduit des responsables politiques et religieux à tenir des propos homophobes. Ces prises de position ont libéré dans le corps social des actes de violence à l’égard de personnes LGBT. En Tchétchénie on assiste au retour du pire avec l’ouverture d’un centre d’internement réservé aux homosexuels, l’usage de la torture et l’incitation adressée aux familles par les autorités d’assassiner leurs proches pour « laver leur honneur » A travers l’exposition «La boite de Pandore», le Collectif MIXTURE, en collaboration avec ULB culture, s’interroge sur la libération d’une parole réactionnaire et une nette recrudescence de l’ordre moral qui consolide l’hétéronormalité et le binarisme des genres. L’égalité des droits et les avancées en matière de politique sexuelle sont remises en question (mariage pour tous, avortement, prostitution, PMA, loi trans) Les modèles minoritaires sont désormais perçus comme une menace pour la cohésion de la société et la lisibilité de son identité. C’est le modèle d’une société fondée sur l’altérité et l’inclusivité qui est battu en brèche. Cette libération d’une parole basée sur l’injure et l’exclusion, entretenue sur les réseaux sociaux et dans le chef de certains hommes (pas ou peu de femmes) de pouvoir, a pour conséquence un retour de l’homophobie ordinaire dans les paroles et dans les actes. Une violence symbolique et parfois physique, une menace de retour en arrière qui touchent toutes les minorités et les piliers de sociétés « avancées » comme l’égalité homme / femme. Nous envisageons de réunir dans cet événement des artistes qui s’exprimeront sur cette thématique de l’autorisation de la violence par les hommes de pouvoir, qu’ils soient politiques ou religieux.Nous avons choisi d’intituler l’événement « la boîte de Pandore » en référence au mythe antique de cette femme qui avait reçu, avec interdiction de l’ouvrir, une boîte contenant tous les maux de l’humanité. Poussée par la curiosité elle ouvrit la boîte et les malheurs se répandirent… ne laissant au fond que l’espoir. Libérer la violence est facile. La paix est longue à rétablir. Le collectif Mixture. Cette liste n'est pas exhaustive. |
AuteurFrançois Harray (photographe - écrivain - historien de l'art) Catégories
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Mai 2023
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